Céline : une vocation pour l’accompagnement

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« Je veux permettre aux personnes que j’accompagne de trouver leur place, d’être épanouies dans leur vie personnelle, professionnelle et parentale, grâce à mes différentes casquettes. »

Raconte-moi ton parcours en toute transparence.

J’ai toujours été attirée et inspirée par le domaine artistique. Alors j’ai suivi une filière artistique au lycée (arts appliqués), mais je n’ai finalement pas trouvé ma place pour en faire une carrière.

J’ai décidé d’arrêter mes études en terminale, pleine d’entrain et de confiance en l’avenir.

À 18 ans, j’avais envie de voyages, d’aventures et d’autonomie. Je pars pour Londres. J’enchaine les jobs (barmaid, au pair, vendeuse…) pendant 10 mois avant de partir en Espagne pour vivre d’autres expériences. Puis je rentre en France auprès de mon chéri rencontré juste avant mon départ en Angleterre, et qui est aujourd’hui mon mari !

Je trouve un job de commerciale dans une agence immobilière un peu par hasard. Très vite, je prends plaisir à ce poste. J’aime le contact quotidien avec les personnes, écouter ce qu’elles recherchent, les aiguiller, leur proposer des logements à visiter. J’aime l’idée de les accompagner dans une étape importante de leur vie.  Et au-delà du poste en lui-même, j’aime aussi l’équipe avec laquelle je travaille. On sort le soir après le boulot, et on devient vite amies (encore aujourd’hui). L’aventure dure 3 ans.

Avec l’une d’elles, on décide d’ouvrir notre agence. J’ai alors 23 ans et cette aventure va durer 4 ans avant que je revende mes parts.

Le côté commercial de l’immobilier ne me plaît plus. Je passe ensuite 2 années de troubles professionnels, à tester plusieurs secteurs et à me questionner. Les Ressources Humaines m’attirent mais des conseils mal avisés et mon manque d’approfondissement me feront changer de direction.

Avec mon chéri, nous étions sur Grenoble et je tournais un peu en rond. J’avais envie de changement.

Je finis par répondre à une annonce un peu floue mais pour laquelle j’ai une bonne intuition.

Et me voilà embauchée en tant que réceptionniste dans un hôtel SPA 4* à Lyon. J’ai un coup de cœur pour le lieu, l’offre, l’environnement et, là encore, l’équipe !

J’aime ce que je fais. Les missions sont variées et évolutives. J’ai des responsabilités, un contact constant avec les clients, et une équipe géniale.

Je reste 15 ans. Ces années sont marquées par la bonne ambiance de travail, les amitiés, les sorties, et le travail bien sûr !

Au fil des années, j’ai évolué du poste de réceptionniste à celui de responsable commerciale. J’ai eu ma première fille puis, alors que j’étais enceinte de ma deuxième fille, j’ai obtenu un Master en Développement Commercial et Marketing à l’IDRAC, pour valider l’ensemble des compétences que j’avais pu acquérir.

Si jusque-là les conditions de travail du secteur hôtelier ne me gênaient pas trop (travail le week-end, les jours fériés, le soir…), il en était autrement maintenant que j’avais deux enfants.

Je sentais aussi que j’avais fait le tour de mon poste. L’équipe avait changé. Les horaires ne me convenaient plus. J’ai demandé un aménagement de planning (en l’occurrence travailler un week-end sur deux au lieu de tous les week-ends) qui a été refusé par la direction. Après 15 ans d’ancienneté, cela m’a vraiment contrariée d’avoir une hiérarchie aussi peu conciliante et aussi peu à l’écoute des transformations qui peuvent se passer dans la vie d’une personne.

Et surtout la maternité avait entamé mon processus de transformation. Mes centres d’intérêts et mes besoins avaient changé. Mon énergie globale s’était modifiée.

La naissance de ma seconde fille était l’occasion de tourner la page. J’ai demandé une rupture conventionnelle qui a été acceptée. J’étais triste de quitter l’entreprise mais je ne me projetais plus.

Je suis à nouveau passée par une phase de réflexion sur la suite de ma carrière avant de devenir sophrologue, coach en parentalité, formatrice et enfin coach en réinvention professionnelle auprès de COMP&SENS !

Pour quelles raisons as-tu voulu devenir sophrologue et coach parentale ? Puis coach en reconversion professionnelle ?

J’avais fait un bilan de compétences lorsque j’étais encore en poste qui ne m’a pas plu. Je sentais qu’on essayait de me diriger vers des métiers porteurs, certes, mais qui ne me plaisaient pas du tout. J’avais quelques entretiens individuels mais j’étais souvent seule devant un ordi à cocher des questionnaires. C’était très global et peu personnalisé. Mes envies et besoins n’étaient pas réellement pris en compte. Il en est ressorti le secteur commercial, alors que je ne voulais plus en faire ! Ainsi que le métier d’infirmière, alors que je déteste le sang et les hôpitaux ! Ce n’était pas l’accompagnement que j’espérais.

J’ai alors commencé un travail d’introspection, seule et de manière méthodique. Je prenais beaucoup de notes. Une page par domaine, avec mes idées de métiers, sans me restreindre sur la faisabilité. Je faisais des recherches : types de formation, débouchés… et je notais les pour et les contre.

Les Ressources Humaines m’attiraient toujours. J’ai échangé avec une chasseuse de têtes qui me déconseillait cette direction trop « commerciale » à son goût, et un conseiller emploi qui m’a dit que le métier consistait à faire des fiches de paie toute la journée !

Malheureusement, je me suis cantonnée à ces retours et n’ai pas exploré tous les champs possibles du secteur RH à ce moment-là.

J’ai réussi avec le temps à identifier ce qui me plaisait dans chacune de mes idées et ce qui avait le plus de sens pour moi : le bien-être, le contact, l’accompagnement, la psychologie, l’humain, la parentalité.

Je voyais bien avec ma fille ainée que je n’étais pas alignée avec de nombreuses règles éducatives, qu’elles ne fonctionnaient pas, et que j’étais souvent en difficulté.

Alors je me suis interrogée sur le sujet de la parentalité et de l’éducation. J’ai beaucoup lu, cherché, approfondi. J’ai énormément appris sur le fonctionnement du cerveau, des émotions. Mes croyances limitantes sont alors tombées. Pourquoi personne ne m’a rien dit avant ?!

J’avais envie d’en parler à tout le monde !

J’ai continué d’élaguer et, de fil en aiguille, les métiers de sophrologue et de coach parental se sont distingués.

J’ai d’abord écarté le métier de coach parental en me disant que ce n’était pas un « vrai métier » et, après des recherches approfondies, j’ai choisi de me former à l’IFSP (institut de formation des sophrologues professionnels) pendant environ 2 ans. Cette piste me semblait plus sérieuse et sécurisante.

Quelques mois après le début de la formation, je n’arrivais pas à m’enlever de la tête le métier de coach parental, alors j’ai finalement décidé de faire les deux formations en même temps !

J’ai choisi la formation de « coach consultante en parentalité et éducation » de l’école Filliozat & Co sur 3 ans car c’est une vraie référence du secteur. Sans regrets !

Puis j’ai trouvé un cabinet à temps partagé pour mes consultations en sophrologie et coaching en parentalité (car je pouvais commencer à exercer après 2 ans de formation).

J’ai aussi débuté un partenariat avec un organisme de formation pour créer et animer des formations autour de la parentalité auprès de professionnels de la petite enfance (essentiellement des assistant-e-s maternel-le-s). J’interviens d’une part en tant que formatrice, et d’autre part sur des groupes de travail d’analyse de la pratique pour ces mêmes professionnels. Ce sont des pistes que je n’avais pas du tout envisagé au départ, jusqu’à ce qu’une personne de mon réseau me parle de cet organisme, qui a été intéressé par ma double compétence de sophrologue et spécialiste de la parentalité.

Jusqu’à aujourd’hui, j’ai créé et j’anime trois formations : « comprendre les émotions pour mieux accompagner l’enfant au quotidien », « prendre soin de soi pour éviter l’épuisement professionnel », et « soutenir la parentalité ».

Après être devenue sophrologue, coach en parentalité et formatrice, comment as-tu eu l’idée de faire des bilans de compétences ?

À plusieurs reprises dans ma vie, j’ai eu l’envie de me diriger vers les Ressources Humaines, et je n’y suis finalement pas allée par manque de connaissances et d’approfondissement de toutes les possibilités que pouvait offrir ce secteur.

L’envie d’accompagner les personnes dans leur vie professionnelle, afin de proposer une offre globale, était de plus en plus présente.

J’ai fait la connaissance d’Astrid il y a quelques années et elle m’a permis de comprendre au fil de nos discussions qu’il était possible de faire des Ressources Humaines sans faire des fiches de paie ou du recrutement toute la journée.

Proposer des bilans de compétences à des femmes en quête d’épanouissement personnel et professionnel m’a alors semblé évident. Et Astrid m’a proposé de rejoindre l’aventure COMP&SENS.

Que penses-tu pouvoir apporter aujourd’hui à des femmes qui veulent se lancer dans une réflexion professionnelle ?

J’ai moi-même vécu à plusieurs reprises cette recherche de voie et d’épanouissement professionnel. Je sais à quel point cela peut être difficile et déstabilisant quand on se questionne et qu’on n’a pas une idée claire de ce que l’on veut faire.

Il y a des moments de notre vie (notamment la parentalité) qui sont porteurs de transformations ou en tout cas de grands questionnements.

Je pense pouvoir les accompagner au mieux dans cette réflexion, grâce à mon expérience et à mes outils, afin qu’elles ne se sentent pas seules dans ce processus de changement, qui peut être générateur de stress. 

En tant que sophrologue, je peux les aider à comprendre les mécanismes du stress, leurs effets sur le corps et les outils pour l’atténuer afin d’avoir les idées plus claires dans ce cheminement.

Et grâce à ma formation de coach parentale, j’ai développé une spécialisation en burnout parental, ce qui me permet de travailler sur la prévention de l’épuisement. Or, l’épuisement pro et perso ont le même mécanisme, c’est simplement la source de stress qui n’est pas la même (enfants VS travail).

Qu’est ce qui t’a aidée dans ton parcours ? Sur quelle(s) qualité(s) ou ressource(s) t’es-tu appuyée ?

Mon conjoint est aussi entrepreneur, ce qui lui permet d’avoir une certaine flexibilité. Il a fallu mener 3 années de formation en parallèle de ma vie familiale et il a toujours été d’un soutien sans faille. Heureusement qu’il assure grave !

J’ai essayé d’optimiser la période de chômage pour mettre en place un plan d’action, de manière à ce que lorsque mon indemnisation allait se terminer, je sois prête à me lancer. J’ai donc eu la chance d’être indemnisée par Pole Emploi tout au long de ma formation de sophrologue.

Les formations m’ont énormément apporté évidemment.

Les rencontres que j’ai faites, pendant mes formations notamment, sont aujourd’hui de vraies ressources.

La supervision entre sophrologues ainsi qu’internet et les formations en ligne m’aident à développer ma posture et approfondir des notions.

Mon passé d’entrepreneur m’a aussi aidé à tenter à nouveau l’expérience.

L’être humain est plein de ressources !

Qu’est ce qui te plaît le plus et le moins, aujourd’hui, dans ta vie de mumpreneure ?

La liberté et la flexibilité sont les aspects les plus plaisants. Le temps de qualité que je passe avec mes filles. Avoir la possibilité d’aller les chercher à l’école, de ne pas travailler le mercredi, d’être disponible quand elles en ont besoin, de ne pas avoir la pression de devoir les mettre à l’école à tout prix lorsqu’elles sont malades et qu’il n’y a pas de moyen de garde.

Avoir des journées qui ne se ressemblent pas. Alterner entre les consultations au cabinet, la préparation d’interventions et de formations, la lecture et les recherches, la vie personnelle, les déjeuners avec les copines, le sport et les enfants.

En revanche la ligne vie pro-vie perso devient souvent floue et on peut se retrouver facilement devant son ordi le soir ou le week-end. Et l’incertitude sur les revenus peut me générer de l’insécurité, raison pour laquelle il me semble important de faire des activités complémentaires qui me donnent davantage de visibilité.

Qu’est-ce que tu te dis en regardant ton parcours aujourd’hui ?

Que je suis un peu folle mais aussi engagée, persévérante, courageuse et chanceuse !

Et que si c’était à refaire, je ne changerai absolument rien.

Quels sont tes projets et tes rêves pour la suite ?

Permettre aux personnes que j’accompagne de trouver leur place, d’être épanouies dans leur vie personnelle, professionnelle et parentale, grâce à mes différentes casquettes.

Quelles sont selon toi les qualités essentielles pour entreprendre ?

Être autonome, aventurière et prévoyante pour organiser son changement professionnel en balisant les risques.

Quelles sont les difficultés d’une reconversion dans l’entrepreneuriat selon toi, et comment les dépasser ?

On peut avoir la tête dans le guidon et manquer parfois de prise de hauteur. Être soutenu et accompagné peut aider à voir tous les aspects de son projet.

Il faut se poser les bonnes questions au départ, en fonction de sa situation personnelle et de son choix de carrière. Faire une étude de marché, même si elle n’est pas poussée est important pour savoir où l’on met les pieds. S’installer en tant qu’infirmière libérale ou en tant que sophrologue n’a rien à voir !

Je pense qu’il faut être en mesure de pouvoir pallier une éventuelle baisse d’activité en ayant des économies (lorsqu’il n’y a pas ou plus d’indemnisation chômage).

Il peut aussi être intéressant de se demander comment l’activité choisie peut être déclinée. Pour ma part, j’avais uniquement pensé à exercer en cabinet, et pas du tout à la possibilité de dispenser des formations.

Globalement, je pense qu’il est important de prendre le temps nécessaire pour construire son projet, de mettre en place un plan d’actions, et ne pas quitter son poste sur un coup de tête.

Ta citation favorite

« Je transforme mes rêves en objectifs, mes objectifs en étapes et mes étapes en actions .»

Retrouve Céline

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Astrid Van Minden

Fondatrice & Coach en réinvention professionnelle.
Ma vision : une agence digitale dédiée à l’épanouissement professionnel des femmes. Bienvenue chez COMP&SENS !

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