Clara : Entrepreneure en triporteur

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« Pour vaincre mes croyances limitantes, je me dis que tout est possible. »

De réceptionniste à fondatrice d’un bar à jus ambulant

Je m’appelle Clara, j’ai 25 ans, et j’adore voyager.

Après un bac hôtellerie-restauration, j’ai fait un BTS Marketing puis une Licence professionnelle gestion ou reprise d’un établissement hôtelier.

À la suite de mes études, j’avais très envie de voyager avant d’entrer dans la vie active. Je suis partie en Australie pendant 1 an où j’ai travaillé en hôtellerie et dans des fermes, comme beaucoup de backpackers !

De retour à Lyon, j’avais en tête de lancer une activité de vente de jus.

Alors j’ai pris un boulot à mi-temps pour tester mon activité, avec les moyens du bord (quand j’ai commencé, j’avais un vieux vélo avec une remorque à l’arrière !).

Le concept a beaucoup plu et, je sentais que ça me correspondait à 100%. J’ai fait ça pendant 4 mois.

Et, comme j’ai toujours beaucoup de projets en tête, et que je suis une passionnée de vélo, je voulais découvrir Amsterdam où le vélo est très développé.

Je suis donc partie vivre et travailler dans une auberge de jeunesse à Amsterdam. Entre temps, il y a eu la crise sanitaire alors je suis restée plus longtemps que prévu, 1 an et 3 mois au total !

À mon retour, je ne savais pas trop quoi faire professionnellement mais, au fond de moi, je savais que les horaires et le salaire de l’hôtellerie-restauration ne me convenaient plus.

C’est une rencontre avec un entrepreneur qui m’a ouvert les yeux. En discutant avec lui, je me suis dit « il respire la vie ! » et je me suis rappelée à quel point je me sentais bien lorsque j’ai testé l’entrepreneuriat. Ça me manquait.

À ce moment-là, j’étais dans une phase difficile dans l’entreprise pour laquelle je travaillais. Et je me suis demandée « pourquoi je m’enquiquine pour quelqu’un qui ne me respecte pas et qui n’a aucune reconnaissance envers moi ? »

J’ai beaucoup réfléchi et j’ai finalement décidé de relancer mon activité de jus !

Depuis l’été 2021, je produis des jus de fruits & légumes pressés à froid que je propose sur des événements ou des marchés à vélo ou encore en livraison de bouteilles pour les entreprises et cafés.

 

Comment est née cette idée de produire des jus ?

J’ai eu l’idée en regardant un documentaire sur un gars qui organisait des tours guidés à vélo dans la ville de Copenhague avec des pauses barbecue (il avait installé son matériel sur un triporteur). Le concept de mélanger le vélo, l’humain et la nourriture m’a séduite !

Au même moment, je réfléchissais à acheter un extracteur car j’aime beaucoup tout ce qui est nourriture saine, fraiche et aussi les saveurs insolites. L’extracteur est un bon moyen pour mélanger tout ça.

Finalement, j’ai tout mêlé et l’Aire de Jus est née !

Comment as-tu géré la transition financièrement ?

J’ai fait des prêts dans mon cercle familial et auprès de l’ADIE (organisme qui aide les entrepreneurs).

Et je suis quelqu’un d’assez économe donc j’avais des économies !

Ce n’est pas toujours facile, il y a eu des concessions à faire.

Mais je sais que je dois être patiente pour avoir des résultats. Et mon activité plait et a du potentiel donc j’y crois !!

Comment ont réagi tes proches ?

Avec enthousiasme ! Je suis très soutenue d’une manière générale.

Ma mère est un peu plus soucieuse mais ce n’est pas la première fois qu’elle me voit entreprendre des projets et elle a confiance en moi.

Tu t’es lancée pendant la crise sanitaire, comment as-tu géré cette situation ?

Je vois la crise sanitaire comme une force car il y a eu une prise de conscience sur l’aspect santé, le bien-manger, donc c’est favorable pour mon produit.

Ça a développé beaucoup d’entraide et l’entrepreneuriat en général donc il y a encore plus de personnes présentes pour m’inspirer et me soutenir.

Ce qui est chouette, c’est qu’il y a plein de possibilité avec l’aspect ambulant de mon activité donc même s’il y a un confinement, je pourrais toujours aller sur les marchés, il y a des alternatives.

Ce que nous a montré cette période-là, c’est que peu importe ce qui se passe, on trouve toujours des solutions.

Je trouve que ça nous a rendu plus forts de manière générale.

Quelles sont les forces sur lesquelles tu as pu t’appuyer dans ton parcours ?

Avec les voyages, j’ai appris à me dépasser et à trouver des solutions avec peu de moyens. J’ai pu aussi m’appuyer sur ma créativité.

J’aime beaucoup l’humain et le relationnel. Le fait d’être ouverte aux autres et à l’écoute me permet d’analyser ce qui peut plaire et de développer des idées.

Je n’hésite pas à solliciter les autres quand je me sens coincée. J’ai toujours été comme ça, peut-être même que je le fais beaucoup (parfois trop !) mais je pense que c’est important quand on est entrepreneure et surtout quand on est seule, et de ne pas se poser la question « est-ce que je vais déranger ? » et y aller !

Généralement, si on dérange, on va le ressentir et ce n’est pas grave, on corrigera à ce moment-là.

As-tu été formée à la création/gestion d’entreprise ?

Malgré ma licence, entre la théorie et la pratique il y a un grand gap. Je ne sais pas si ma formation m’aide tant que ça au quotidien…

Il y a beaucoup d’autoformation.

J’écoute pas mal de podcasts sur l’entrepreneuriat (J’peux pas j’ai business, F collective, Génération Do It Yourself).

Quelles joies as-tu rencontrées depuis ton lancement ?

Quand j’ai travaillé pendant des heures sur mon design et mon logo, ou sur ma première grosse commande !

À chaque succès, c’est une grande joie, je suis fière de moi.

En fin de journée, j’essaye de retirer le positif de la journée dans sa globalité car c’est ça qui me donne l’énergie de continuer.

C’est important de se dire bravo à soi-même et de célébrer chaque succès (même le plus petit) !

Il y a aussi les super moments passés avec mes clients. Je fais plein de belles rencontres.

Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients de l’entrepreneuriat ?

Avantages : la liberté, la possibilité d’avoir un impact, de partager ce qui vient de nous, de faire plein de rencontres intéressantes.

Inconvénients : la solitude, le salaire variable, la prise de risques car ce n’est ni confortable ni rassurant mais ça me fait vivre, je me sens vivante (et pas dans l’ombre d’un patron !).

Ça me plait de dépenser de l’énergie pour moi-même et pas pour quelqu’un d’autre, car j’avoue que j’avais beaucoup de frustrations en entreprise…

Quelles sont les difficultés d’une reconversion selon toi, et comment les dépasser ?

Supprimer cette croyance de devoir être complètement formée pour se reconvertir (après tout dépend des secteurs, c’est sûr !).

Quand on sort de son confort, ce n’est jamais évident au début. 

Je pense qu’il faut avoir un objectif clair et savoir pour quelles raisons on veut l’atteindre, pour avoir la motivation nécessaire et s’investir dans sa reconversion sans rien lâcher.

Des personnes de notre entourage peuvent nous freiner dans nos envies, donc il faut savoir s’écouter soi-même.

Que conseillerais-tu à une femme qui souhaite se lancer dans une reconversion ou dans l’entrepreneuriat mais qui n’ose pas franchir le pas ?

De dépasser ses peurs et qu’il y a toujours des solutions.

Si on sent vraiment au fond de nous qu’on a envie de se lancer dans autre chose, on trouvera toujours le moyen de s’en sortir.

Pour vaincre mes croyances limitantes, je me dis que tout est possible. D’ailleurs, j’ai écrit sur mes cartons de gobelets « Agis comme si tout était possible ».

Les pensées positives me débloquent dans plein de situations, ça marche vraiment !

À chaque fois je me dis « vas-y fonce » !

Alors, toi aussi : vas-y, fonce !

Ta citation favorite

« Il n’y a pas de problèmes, que des solutions .»

Retrouve Clara

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L’essentiel à retenir

Tester son activité avant de quitter le salariat (pour un projet entrepreneurial)

Assez efficace pour vaincre la peur de l’échec et le syndrome de l’imposteur !

Savoir s'écouter

Écouter ses envies et ses besoins propres (pas ceux que les autres ont pour toi !)

Savoir demander de l'aide

S’entourer de personnes bienveillantes et ne pas hésiter à les solliciter.

Croire en soi et en son potentiel

La formation ne fait pas tout ! Ne sous-estime pas tes forces et tes soft-skills qui sont souvent plus importantes que tes seuls savoirs théoriques. Pour le reste, les ressources gratuites comme les podcasts sont une mine d’or !

Célébrer chaque victoire

Les petites et les grandes, comme ça pas de jalouses. Et qu’est-ce que ça fait du bien au moral !

Pratiquer la pensée positive

Car nous sommes ce que nous pensons. Essaye pour te faire ta propre opinion ! Succès garanti !

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Astrid Van Minden

Fondatrice & Coach en réinvention professionnelle.
Ma vision : une agence digitale dédiée à l’épanouissement professionnel des femmes. Bienvenue chez COMP&SENS !

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